Saturday, November 9, 2013

200, 200, 200 !

Bonjour à tous !

Aujourd'hui est un grand jour pour Emilie Express car il fête son 200ème blog ! Et oui! 200 blogs que j'ai partagé avec vous et vous faisant part de mes expériences, mes pensées, mes opinions, mes découvertes... quel chemin !

Et pour fêter cela j'ai décidé de vous écrire un poème un peu particulier. En fait, il y a peu, j'ai lu un magnifique poème écrit par un américain : Robert Frost qui s'intitule : The road not taken. Ce poème m'inspire beaucoup et il a une manière d'être en parfaite harmonie avec ma vie. J'ai donc décidé de réécrire ce poème en ajoutant un peu de mon “touch” !

Le chemin jamais pris

Deux chemins s'offrirent devant moi,
L'un d'eux, je m'en excuse, je ne put m'y aventurer
Et moi, un seul voyageur, étendit mon regard
Le plus loin que me portèrent mes yeux et mes pensées
Jusqu'à l'endroit où le chemin disparut dans les bois

Je pris l'autre, non moins beau, non moins bien
Peut-être était-ce seulement sa réputation,
Ou bien l'herbe fraîche et les fleurs colorées,
Que les mille passages avaient néanmoins usé.


Ces deux routes se montrèrent devant moi,
Les feuilles jaunies intactes sur le chemin
Mais, diable ! Je pendrais le premier une autre fois
Même si un chemin mène à d'autres plus lointains,
Et que je doute revenir par ici demain


Je me contenterai de laisser un soupir s'échapper,
avec le seul souvenir gravé dans mon esprit :
Deux chemins se séparant à mes pieds,
Je pris celui le moins probable, le plus bizarre,
Et cela, pour vivre une toute autre vie.


Emilie Artru


Pour ceux qui veulent lire le vrai poème The road not taken de Robert Frost, le voici ! 
 
Two roads diverged in a yellow wood,
And sorry I could not travel both
And be one traveler, long I stood
And looked down one as far as I could
To where it bent in the undergrowth;

Then took the other, as just as fair,
And having perhaps the better claim,
Because it was grassy and wanted wear;
Though as for that the passing there
Had worn them really about the same,

And both that morning equally lay
In leaves no step had trodden black.
Oh, I kept the first for another day!
Yet knowing how way leads on to way,
I doubted if I should ever come back.

I shall be telling this with a sigh
Somewhere ages and ages hence:
Two roads diverged in a wood, and I—
I took the one less traveled by,
And that has made all the difference.
 

À bientôt

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