Bonjour
à tous !
Aujourd'hui
est un grand jour pour Emilie Express car il fête son 200ème
blog ! Et oui! 200 blogs que j'ai partagé avec vous et vous
faisant part de mes expériences, mes pensées, mes
opinions, mes découvertes... quel chemin !
Et
pour fêter cela j'ai décidé de vous écrire
un poème un peu particulier. En fait, il y a peu, j'ai lu un
magnifique poème écrit par un américain : Robert
Frost qui s'intitule : The road not taken. Ce poème m'inspire
beaucoup et il a une manière d'être en parfaite harmonie
avec ma vie. J'ai donc décidé de réécrire ce
poème en ajoutant un peu de mon “touch” !
Le
chemin jamais pris
Deux
chemins s'offrirent devant moi,
L'un
d'eux, je m'en excuse, je ne put m'y aventurer
Et
moi, un seul voyageur, étendit mon regard
Le
plus loin que me portèrent mes yeux et mes pensées
Jusqu'à
l'endroit où le chemin disparut dans les bois
Je
pris l'autre, non moins beau, non moins bien
Peut-être
était-ce seulement sa réputation,
Ou
bien l'herbe fraîche et les fleurs colorées,
Que
les mille passages avaient néanmoins usé.
Ces
deux routes se montrèrent devant moi,
Les
feuilles jaunies intactes sur le chemin
Mais,
diable ! Je pendrais le premier une autre fois
Même
si un chemin mène à d'autres plus lointains,
Et
que je doute revenir par ici demain
Je
me contenterai de laisser un soupir s'échapper,
avec
le seul souvenir gravé dans mon esprit :
Deux
chemins se séparant à mes pieds,
Je
pris celui le moins probable, le plus bizarre,
Et
cela, pour vivre une toute autre vie.
Emilie
Artru
Pour
ceux qui veulent lire le vrai poème The road not taken de Robert
Frost, le voici !
Two roads diverged in a yellow wood,
And sorry I could not travel both
And be one traveler, long I stood
And looked down one as far as I could
To where it bent in the undergrowth;
Then took the other, as just as fair,
And having perhaps the better claim,
Because it was grassy and wanted wear;
Though as for that the passing there
Had worn them really about the same,
And both that morning equally lay
In leaves no step had trodden black.
Oh, I kept the first for another day!
Yet knowing how way leads on to way,
I doubted if I should ever come back.
I shall be telling this with a sigh
Somewhere ages and ages hence:
Two roads diverged in a wood, and I—
I took the one less traveled by,
And that has made all the difference.
À
bientôt
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