Friday, December 21, 2012

Oldie :)

Coucou tout le monde :) voici un petit texte que j'ai retrouvé aujourd'hui et j'espère qu'il vous plaira !

La vie.
Plus belle aventure qui soit qui nous fait rêver, pleurer, rire, souffrir, aimer, détester, douter, pardonner.
Ce tourbillon que l'on ne peut maitriser. Ces moments que l'on peut effacer. Ces souvenirs qu'on ne peut revivre.
Tout ce qui fait que nous sommes là, bien là, sur terre à essayer de vivre le mieux que nous pouvons ce minuscule moment de l'infini. Même si l'on sait que c'est pour finir en poussière dans un cercueil avec une plaque sur le dessus pour que notre nom et notre souvenir restent à jamais gravés dans la roche.
Tout ce chemin, ces tempêtes, ces ouragans, ces prairies que nous traversons. Comment nous passons d'un bébé apprenant à marcher, à un adolescent qui passe ses examens, à un adulte qui voit son premier né sourire dans ses bras, à la garde des petits enfants sur les bords de la terrasse et pour finir les dernières images d'un monde où il nous reste grandes choses à découvrir.
La vie c'est une liste. On pourrait dire un grand recueil où l'homme apprend à se construire et à découvrir un monde qui évolue chaque jour.
On a tous eu notre propre vie. Nos propres souvenirs, nos propres rêves, nos propres envies qui nous permettent d'être différent les uns des autres.

Pour finir je voudrais dire qu'il ne faut jamais regretter ce que l'on a vécu car c'est toujours un moment unique et qui nous appartient à nous seul. La vie est un vrai miracle que nous avons beaucoup de chance de pouvoir découvrir.
Alors si vous trouvez que votre vie est injuste, malheureuse et pas la peine d'être vécu, réfléchissez. Car quand vous êtes mort il n'y a plus de retour en arrière et les regrets ne valent rien.
C'est fini.
Vous avez gâché ce don du ciel alors que vous auriez pu devenir célèbre ou même réaliser votre rêve. Ne laissez jamais quelqu'un ou quelque chose vous tuer. Vous êtes unique et si vous avez eu le droit de vivre c'est pour une seule raison comme dirait les égéries de l'Oreal Paris : parce que vous le valez bien !

Sunday, October 14, 2012

Un nouveau départ

Bonjour à tous !
Alors cette fois ci j'aimerai vous parler d'un sujet qui me tient vraiment à coeur et qui à eu le bonheur de me donner un nouvel élan dans ma vie à Timisoara.

Comme vous le savez tous je pense, je suis scolarisée depuis ma première année de collège au CNED : le Centre National d'Education à Distance.
Au début ce n'était pas facile : plus de professeurs pour t'aider, plus d'horaires pour t'obliger à travailler... le plus dur était de s'y mettre tous les jours et de devoir régler tous ces problèmes seule. Mais heureusement mes parents m'ont toujours beaucoup aidé que ce soit pour le français, les maths ou bien les sciences, ce qui fait que j'ai pu passer mon brevet sans problème avec même à la fin une mention.
Une autre personne qui m'a toujours beaucoup aidée avec mes cours est ma professeure d'allemand avec qui je travaille depuis maintenant 5 ans. Elle m'a toujours soutenue.

Mais il y a quand même un vide qui restait, celui des amis. En plus avec le lyçée, on se fait normalement tellement de nouvelles connaissances, on sort, en bref on s'éclate. Avec le CNED il est vrai que l'on ne peut pas faire toutes ces choses là, et même si j'avais des amies, ce n'était pas tout à fait ça.

Mais cette année, il y a eu un changement. Grâce à ma professeur d'allemand, j'ai récupéré l'adresse du président de la section internationale du lyçée allemand de la ville : LENAU LYZEUM.
Après avoir envoyé un email à ce dernier, il nous invita, Maman et moi à le rencontrer en personne le jour de la rentrée des classes.
Il me proposa de venir essayer trois classes durant une journée et de choisir ensuite les matières qui m'ont le plus plues. Une chance incroyable vous ne trouvez pas ?
Alors me voici de retour à l'école après une absence très longue. Et c'était génial !!! Mes amies de karaté d'ailleurs disent toutes que je suis bien la seule à être heureuse d'aller au lyçée :)

Au final, j'ai choisi de faire anglais avec une classe où je me suis fait beaucoup d'ami(e)s mais aussi de l'allemand avec une autre classe pour pouvoir bientôt être trilingue. D'ailleurs une de mes amies est allemande et ne parle un seul mot de roumain donc c'est vraiment parfait.

A bientôt

Emilie

Un souvenir de Saint Tropez :)

Bonjour :)
Je m'excuse infiniment de mon absence sur le blog. Avec cette nouvelle rentrée plein de choses me sont arrivées (que d'ailleurs je vais présenter dans mon prochain blog) ! Mais pour l'instant voici une entrée qui attendait sagement d'être publiée :

Bonjour à tous !
Comme vous avez pu le savoir sur ma dernière entrée de blog, j'ai fait un petit détour cet été sur la Côte d'Azur.
Alors, la semaine dernière, je me suis lancée dans une tarte tropézienne !!!
Cette pâtisserie pas très légère est composée d'une brioche coupée en deux fourrée à la crème patissière et à la crème au beurre.
Mais avant de me lancer il a fallu que je trouve une recette de la fameuse tarte. Et croyez moi ce ne fut pas chose facile. En effet il existe pleins de recettes différentes pour la tarte tropézienne. Mais finalement j'ai trouvé mon bonheur
:)
Une tarte tropézienne pour environ 4 personnes :
BRIOCHE
Pour la brioche, J'ai pris une recette d'un de nos livre de cuisine que j'ai ensuite un peu transformée :
- 200g à 250g de farine suivant si la pâte colle ou pas.
- 30 g de sucre
- 5g de sel
- 8g de levure
- 100g de beurre
- 2 oeufs
- 1 cuillère à soupe d'eau de fleur d'oranger
- 5cl de lait tiède

1. Délayer dans un bol la levure avec le lait tiède.

2. Pétrir tous les ingrédients (avec le mélange lait/levure) à l'exception du beurre afin d'obtenir une pâte lisse.

3. Ajouter le beurre et pétrir jusqu'à incorporation totale (environ dix minutes).

4. Laisser refroidir 1 heure au frigo, faire un rabat et garder 10 heures au frais (autre part que le frigidaire si possible).

5. Faire un rond en papier sulfurisé et le déposer au fond de votre plat. Personnellement je n'ai pas suivie cette étape mais je vous conseille quand même de la faire.

6. Étaler votre brioche puis la faire pousser pendant au moins trois heures. Dorer ensuite au jaune d'oeuf.

7. Faire cuire à 180° durant une bonne demi-heure.


Pendant ce temps préparer votre crème.

CRÈME PATISSIÈRE/ AU BEURRE 
- 20cl de lait
- 100g de sucre
- 2 jaunes d'oeufs
- 30g de poudre à flan
- 100g de beurre
- 1 cuillère à soupe d'eau de fleur d'oranger
- 65g de crème fleurette

1. Chauffer le lait avec la moitié du sucre et l'eau de fleur d'oranger.

2. Fouetter les oeufs et le reste du sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse puis ajouter la poudre à flan.

3. Verser le lait chaud sur les oeufs puis remettre le tout à épaissir à feu doux. Ajouter la moitié du beurre à la fin.

4. Filmer ensuite et laisser refroidir au frigo.

5. Passer ensuite à la deuxième phase de la crème. Sortir le reste du beurre pour qu'il ramolisse.

6. Le fouetter et ajouter petit à petit la crème patissiere. Fouetter ensuite à l'aide d'un fouet électrique pour que la crème devienne mousseuse.

7. Fouetter la crème fleurette puis incorporer la à votre crème mousseuse.

ASSEMBLAGE
1. Sortir votre brioche du four et laisser la refroidir sur une grille.

2. Couper la ensuite en deux pour obtenir ceci :


3. Mettre le dessous de la brioche sur un beau plat puis le tartiner avec la crème patissière/au beurre.

4. Refermer la brioche et laisser refroidir au frigo.

Et surtout  : 5. Bon appétit !!


À bientôt :)

Emiloulie

Thursday, August 30, 2012

De Serre Chevalier à St Tropez !



Bonjour à tous !
Après un très bel été pleins de bonnes surprises, le jour de la rentrée approche à grands pas.
Alors, il faut bien se remettre au blog. Et quoi de mieux qu'une entrée racontant mes deux dernières semaines de vacances ! Afin de rafraichir ses bons souvenirs d'été :)


Mon stage UCPA



Pour mes vacances, mes grands parents m'ont offert un camp ado dans la station de Serre Chevalier, un magnifique endroit entre les montagnes où l'on peut faire du ski l'hiver. 
Durant ce stage j'ai pu essayer pleins de nouveaux sports :
- Par exemple le VTT ! Je dois dire que c'est cette activité qui m'a le plus marqué. En effet je n'avais jamais essayer auparavant par peur de tomber. Durant toute la semaine nous avions le choix de nous dés'inscrire d'une activité si nous le souhaitions. Mais j'ai décidé, ainsi que mes deux amies, d'aller quand même faire du VTT.
Et il s'est avéré que Mélanie était plutôt très douée. Ce qui n'était pas mon cas malheureusement. La montée fut très dure sous un soleil brulant mais heureusement les petites pauses près de la rivière nous aidaient à tenir le coup. Et c'est durant la descente que les choses se sont corsées. Je suis revenue avec des milliards de bleus sur les jambes !!!
Bien que je ne remontrai plus jamais sur un VTT, l'expérience fut inoubliable et la vue splendide.
- Il y avait également le airboat, le canoraft et le rafting. La différence entre ces trois bateaux c'est le nombre de personnes qui peuvent aller dedans. Dans le premier on est tout seul, dans le second on est deux et dans le troisième on est cinq à six.
Mon préféré personnelement fut le dernier, le rafting. L'ambiance dans le bateau était au top et le parcours que nous avons fait fut tout simplement génial. Les chutes d'eaux, les rapides, les zigzags entre les rochers... vraiment super !!!
Entre les veillées, les soirées dansantes, la piscine et les autres activités sportives, la semaine est passée en un clin d'œil :)











Douyou Douyou ST TROPEZ !
Et après un stage de rêve, me voici partie vers un endroit rêvé : St Tropez ! Ce sont mon oncle et ma tante qui m'ont proposé d'y passer quelques jours. Rien de mieux pour finir son été !
Le voyage pour y aller fut plutôt épique. En effet mon train en direction de Marseille était en retard. Cinq minutes... dix minutes... quinze minutes, juste le temps que j'avais pour monter dans le train en direction de St Raphael !
Mais, coup de pot, on eut droit à un message spécial en arrivant à la gare d'Avignon. "La voix" nous disait de descendre du train pour monter dans un autre qui irait directement à St Raphael sans passer par Merseille.
Malheureusement celui-ci arrivait une demi-heure plus tard, une demi heure trop tard pour la navette en bateau. J'ai du attendre deux heures de plus qu'elle arrive.
Comme il faisait une chaleur caniculaire, je me suis dirigée vers un hôtel trois étoiles où j'ai eu le bonheur de rencontrer une famille roumaine, un barman roumain très sympa qui vient d'une ville à quatre km de Timisoara et également un réceptionniste qui part souvent en Roumanie pour ses vacances.
Avec tout ça les deux heures sont passées très vite et je suis montée sur le bateau en direction de St Tropez !


J'ai passé une très bonne semaine entre la piscine, la plage, les parties de Backgammon et de 7 et demi. J'ai également pu faire une virée shopping au centre ville ainsi qu'une soirée entre ado. Enfin bref c'était plus que génial.

À très bientôt pour un nouveau blog.et... BONNE RENTRÉE ! :)





Thursday, August 9, 2012

L'expédition aux Trous Légers

Bonjour à tous !
Aujourd'hui je vais vous écrire un poème sur notre promenade avec Papi et Mamou que nous avons fait hier.

NOTRE VIREE AUX TROUS LEGERS

De bonne après-midi,
Après un bon repas bien garni,
Dans la petite auto nous sommes partis 
pour notre promenade du mardi.

Petite escale au bowling grâce à Noé
Qui hier dans la tumulte avait oublié
de couleur jaune et blanc son gilet.
C'est Maman en courant qui est allée le chercher !


Finalement arrivés à notre destination
Tout ce petit monde est descendu,
A marché sur le pont suspendu 
Tout en se préparant pour l'ascension

Mais malheureusement nous sommes partis 
A toute allure sur le mauvais chemin !
Et après une ballade entre les jardins tout fleuris
Nous nous sommes rendus compte du pépin !

Alors nous voilà revenant sur nos pas,
Et finalement arrivant sur le bon sentier
Nous montâmes dans les bois
Non sans peine il faut noter !

Et voila que nous vîmes après cette difficile montée
Devant nous les Trous légers !
Des grottes qui ne demande qu'à être explorée
Par la troupe contente d'arriver !


L'exploration se fit sans peine,
Malgrè les acrobaties de Sophie,
Qui a grimpé à perdre haleine 
C'est la descente qui a surpris !


Enfin pour la troupe assoiffée,
La pause tant attendue est arrivé !
Au menu eau et Kinder maxi
C'était bon, on est reparti.


Les papillons virevoltent autour de nous,
dans l'herbe, des fleurs de partout
Et la vue, elle est magnifique 
Et pour Maman, très photographique !

Mais malheur, encore une fois nous sommes perdus !
Nous prenons des chemins farfelus !
Entre les vignes sur les raides coteaux 
Nous grimpons, qu'il fait chaud !


Mais regarde, que voyons nous ?
Entre les arbres et les herbes toufus ?
Un chemin et cette fois c'est le bon 
Tout heureux, nous le prenons !

Et enfin juste en bas la voiture !
Ah mes amis quelle aventure !
Un jour j'en suis sure on en rigolera,
Même si maintenant dans nos lits on s'affalera !


Saturday, June 23, 2012

OH LES PATES !

Bonjour à tous !

Maintenant que nous sommes revenus en Roumanie, il faut bien reprendre les défis. Cette semaine c'était un défi "cuisine". Je devais fabriquer des pâtes fraiches. 

Il se trouve que j'avais déjà fait une tentative de fabrication de pâtes fraiches mais elles étaient trop épaisses et malheureusement immangeables.

Alors cette fois ci, avant de me lancer, j'ai fait pleins de recherches sur internet. Le premier problème qui s'est posé est le type de farine à utiliser. Il n'existe malheureusement de farine de blé dur pas dans les grandes surfaces de notre ville. J'ai donc décidé d'y substituer de la farine de blé tendre. 

Ensuite il fallait choisir la forme. La première fois que j'ai fabriqué des pâtes fraiches, j'ai fait des tagliatelles. Mais, comme je voulais m'amuser, j'ai fait des noeuds papillons. 

Et pour finir, la couleur. On peut en effet mettre des colorants naturels comme par exemple du concentré de tomates, ou bien de la purée d'épinards, etc. Bien sûr, on peut également  utiliser des colorants tout fait. Moi, j'ai décidé de faire le drapeau français : bleu (colorant) blanc (simple) et rouge (concentré de tomates).

Quand tous les ingrédients étaient prêts, je me suis lancée dans la fabrication de mes pâtes.

Il vous faut : 
300 g de farine de blé dur (ou tendre)
3 oeufs
un peu d'eau.
des colorants naturels pour les couleurs
(Il faut 1 oeuf pour 100g de farine.)

1. Battez votre oeuf dans un petit bol.
2. Tamisez la farine et versez-la dans un saladier. Puis, faites un puit dans le farine.
3. Versez l'oeuf dans le puit et mélangez avec une fourchette.
4. Mélangez ensuite avec vos mains jusqu'à obtenir une pate homogène. 
5. Pétrissez la pâte pendant au moins cinq minutes et ensuite faites-la reposer pendant une heure.
6. Abaissez la pâte en une couche fine, pliez-la en quatre et ré-abaissez votre pâte. Elle ne doit pas faire plus de deux millimètres.

Pour les pâtes en forme de noeuds papillons, j'ai découpé la pate en petit carré et ensuite serré chaque carré au milieu avec mes doigts.

7. Laissez ensuite sécher vos pâtes pendant douze heures et faites les cuire 8 minutes.

En fin de compte, mes pâtes bleues se sont transformées en pâtes vertes donc j'ai fait le drapeau de l'Italie.

Et voilà ! C'était très bon !

Voici quelques photos de notre repas :









À bientôt 

Emiloulie



Thursday, June 21, 2012

Un tour en tacot

Bonjour à tous !!!
Après un super séjour de deux semaines chez nos grands-parents, nous sommes finalement rentrés en Roumanie où la chaleur est étouffante :)
Durant notre voyage, nous avons visité plusieurs endroits très beaux dans la région. Et aujourd'hui je vais vous parler d'un qui m'a beaucoup plu : Le Tacot de Gevrey ! Cette ligne de train a cessé de fonctionner en 1953. Depuis, elle s'est transformé en sentier qui permet de faire une jolie ballade sous les arbres.

Notre excursion !
En fait, nous avions prévu de partir faire un tour au Tacot de Gevrey l'été dernier. Mais, malheureusement, la voiture de mon Papi est tombée en panne durant le voyage. Nous avons donc du rebrousser chemin.
Alors, cet été, quand nous avons vu le Soleil pointer son nez après une semaine nuageuse, nous sommes vite monté dans la voiture en direction du Tacot !
Nous avons commencé notre ballade entre les vignes. Les "enjembeurs" (une sorte de tracteur très haut sur pattes pour pouvoir enjember les vignes) étaient en train de sulfater les coteaux donc ça ne sentait pas très bon. La vue sur la plaine était splendide. Voici d'ailleurs une photo :


Nous sommes ensuite arrivés dans la forêt. Papi nous a montré les sorte d'arbres : chênes, pin noir... mais également des fleurs "andémiques" comme par exemple des campanules, des oeuillets, des géraniums sauvages et même une anémone, très rare en cette saison.




Après une demi heure de marche, nous sommes finalement arrivés à un pont. Là, nous nous sommes amusés à faire des échos. Puis j'ai lu à toute la troupe la petite pancarte qui en expliquait un peu plus sur le Tacot de Gevrey-Chambertin.

La partie dans la forêt était particulièrement belle avec pleins de papillons qui volaient partout autour de nous. Les voutes d'arbres protégaient le sentier du Soleil donc il y avait un très beau parterre de mousse qui nous entourait.

Puis, nous sommes sortis de la forêt et nous avons pris un petit goûter. L'eau fraiche dans la banane orange de Mamou et les kinder maxi étaient les bienvenus.
Nous nous sommes alors dirigés vers une carrière de calcaire que Mamou surnomme le "Grand Canyon".

Enfin nous avons rebroussé chemin car il se faisait tard. Et durant le retour, nous nous sommes tous empiffrés de fraises des bois, c'était très bon !

Et voilà notre aventure terminée ! Nous avons passé un super moment et je remercie mes grands- parents de nous avoir emmené dans ce joli coin de paradis :)

À bientôt


Emiloulie


Sunday, May 20, 2012

Un joyeux anniversaire !

Bonjour à tous !
Cela fait un moment que je n'ai pas posté de blog mais me revoilou :)
C'est une tradition dans notre famille de faire un cadeau spécial, ou une chanson personnalisée à nos amis et à nos proches le jour de leur anniversaire. 
Donc, pour l'anniversaire de Natalie Cantell, la femme du partner professionnel de Papa, qui est également notre ami, nous nous sommes creusés la tête pour trouver un cadeau sortant de l'ordinaire. 

Sunday, April 15, 2012

Le Titan et le Titanic, deux bateaux promis au même destin tragique



Bonjour à tous !
Depuis quelques temps, le film "TITANIC" de James Cameron vient de sortir en 3D au cinéma. Avec mes amies, nous sommes allées le voir au Mall de la ville. Je n'avais jamais vu ce film auparavant et je dois dire que j'ai passé un très bon moment, même si la seule chose en 3D était les sous-titres.

Enfin bref, je me demandais pourquoi le "TITANIC" ressortait au cinéma plus de 15 ans après sa premìere sortie. En parlant avec mes parents je me suis rendue compte que cela faisait exactement 100 ans que le célèbre bateau "insubmersible" avait coulé. En même temps, mon père m'a parlé de cet autre bateau appelé le Titan. Pour mon blog de la semaine je vais donc vous parler de celui-ci en vous expliquant les liaisons qu'il a avec le Titanic.

Le naufrage du Titan est en fait un roman de Morgan Robertson écrit en 1898 sous le titre de "Futility" traduit par "Futilités" en français. Le livre raconte l'histoire d'un bateau nommé Le Titan, qui va couler lors de son voyage dans l'océan Atlantique. Ce qui est très marrant à propos de ce livre, c'est que l'on retrouve plusieurs similitudes avec la fameux bateau Le Titanic, bien que le roman fut écrit quatorze ans avant le terrible accident.

Les Similarités du Titan et du Titanic.

- Les deux bateaux étaient supposés être insubmersibles.

Le Titanic était un bateau luxueux, faisant presque 270 mètres de long et 28 mètres de haut . Il était décrit comme un bateau "insubmersible".
De son côté le Titan, plus grand bateau créé par l'homme, avait une longueur de 243 mètres et était lui aussi considéré comme "insubmersible"

- Les bateaux de sauvetage.
Une des raisons du nombre si important de morts durant le tragique accident fut le manque de bateaux de sauvetage à bord.
En effet, le Titanic n'en possédait que 20, un nombre trop insuffisant ne pouvant, hélas, sauver moins de la moitié des personnes sur le bateau.
Le Titan, quant à lui, avait également trop peu de bateaux de sauvetage (24 en tout), le nombre minimum que la loi autorisait et qui ne pouvait transporter que la moitié des voyageurs.

- La vitesse du bateau
Le Titanic et le Titan, durant leur accident, allait à peu près à la même vitesse : 23 noeuds pour le premier et 25 noeuds pour le deuxième.

- L'endroit et la date du naufrage.
Le Titanic a fait naufrage le 14 Avril 1912 dans l'Océan Pacifique à environ 640 kilomètres (400 miles) de Terranova.
De son côté, le Titan a coulé dans l'Océan Atlantique, au large de Terre-Neuve (en gros Terranova).

- Les deux bateaux supposés "sans risque de naufrage" ont tous les deux coulé. Et les deux accidents ont été causés par une collision avec un iceberg. Étrange non ?

- On peut aussi noter que les deux capitaines des bateaux portaient le même nom de famille : Smith.

Toutes ces similitudes peuvent nous surprendre. Comment un écrivain aurait pu savoir ce qui allait se passer 14 ans plus tard ? Bien sûr, les deux histoires, l'une ficitve (le Naufrage du Titan est un livre) et l'autre réelle (le Titanic a malheureusement coulé pour de vrai), présentent aussi des différences.
On peut noter par exemple le fait que la collision entre l'iceberg et le Titanic ne s'est pas déroulée dans les même conditions et pour les mêmes raisons que celle entre l'iceberg et le Titan. Ou bien encore le nombre de survivants des deux naufrages est totalement différent : 705 personnes pour le Titanic contre 13 pour le Titan. Le Titanic allait aux États-Unis depuis l'Angleterre alors que le Titan naviguait dans la direction opposée. C'était le premier voyage du Titanic alors que le Titan avait déjà effectué plusieurs voyages auparavant. Enfin, le vrai bateau possédait 2 soeurs jumelles alors que le bateau fictif n'en avait aucune.


Voilà ! J'éspère que toutes ces petites infos vous ont plu et je vous dis :
À bientôt !
Émiloulie

Monday, April 9, 2012

Stage de kumite avec Christophe Pinna !



Bonjour à tous !

Après une longue absence (malheureusement j'ai beaucoup de travail :/) me revoilà enfin pour un nouveau blog sur nos aventures.

Depuis quelques temps, nous consacrons tout notre temps, Noé, Maman et moi au Karaté. Stages, compétitions, entraînements... tout y passe. Tous les weekends, nous sommes en train de faire des mawashi geri ou des Enpi pour progresser.

Pendant un de nos weekends "karateiens", nous avons participé à un stage assez particulier. En effet, Christophe Pinna, un grand champion français de Kumite est venu rendre visite à notre jolie ville de Timisoara. Bien sûr, nous n'allions pas rater une occasion comme celle-ci. Un champion de Karaté français en Roumanie qui fait ça ne court pas les rues. Donc nous avons participé, Maman et moi, à quatre entraînements (1 pour Maman et 3 pour moi) de deux heures chacun pour apprendre des techniques de kumité.

Tout d'abord, je pense qu'il faut que je vous explique ce qu'est le kumite.



Au Karaté il existe trois parties différentes : le kihon (ou les bases), le kata (ou les enchaînements de mouvements) et finalement le kumité. Cette partie consiste à faire des combats avec un adversaire réel, à l'inverse du kata où l'on se bat contre un adversaire imaginaire.

Pour marquer des points, il faut effectuer une technique correcte sur ton adversaire. Bien sûr, il existe des règles précises pour pouvoir avoir le point.
La première est celle du contact. Pour marquer, il faut toucher l'adversaire sans que celui-ci se fasse mal.
La deuxième consiste à taper à des endroits précis. Il est strictement interdit de taper au cou et à toutes les parties du corps en dessous de la ceinture au kumite. Pour marquer, il faut soit viser la tête, l'abdomen ou le dos.
La troisième est celle de la limite du tatami. Les combattants n'ont pas le droit de sortir de la zone de combat.
Si l'une de ces deux règles est enfreinte, alors le combattant aura un avertissement nommé "Chukoku". En compétition, au bout de quatre avertissements, le karateka est disqualifié.

Il faut également avoir un equipement spécial pour pouvoir faire du kumite. Les deux adversaires se verront attribuer une couleur spécifique : le rouge (AKA) ou le bleu (AHO). Le combattant qui sera AHO, devra porter une ceinture bleue et des gants bleus. Celui qui sera AKA devra porter une ceinture et des gants rouges.
Pour se protéger, les adversaire auront différentes protections : des protèges-dents (obligatoire), des gants de protection (obligatoire), un protège-poitrine pour les filles (obligatoire), des protèges tibia (pas obligatoire).
Il faut aussi noter que les filles n'ont pas le droit de porter des boucles d'oreilles ni des barrettes.
Le match se déroule sur 1 à 2 minutes suivant l'âge et le sexe des combattants.
Il y a trois arbitres pour un match : deux sur le tatami et un en dehors servant à départager les deux autres arbitres s'ils ne sont pas d'accord. Au kumite, les techniques utilisées sont beaucoup plus restreintes qu'au Kata ou au Kihon pour des raisons de sécurité.

Maintenant que vous en savez un peu plus sur cette partie du karaté, je vais vous parler un peu de Christophe Pinna.

Né le 18 Mars 1968, il débuta le Karaté très jeune, à l'âge de cinq ans. Son rêve était de devenir le meilleur karatéka du monde. À 17 ans, il devient champion de France junior et durant son stage militaire au bataillon de Joinville, il devient champion de France et d'Europe juniors ainsi que champion de France militaire.

Après avoir encore gagné de multiples titres, il arrivera enfin à Alger en 1993 à décrocher son premier titre mondial et remporter le Coupe du monde. Il gagnera aussi le titre de champion du monde par équipe en Malaisie (1994) avec la France. Il renouvellera cet exploit deux ans plus tard à Sun City.

Christophe Pinna rentrera véritablement dans l'histoire du Karaté le 4 mai 1997 à Ténérife en gagnant pour la troisième fois le titre de champion d'Europe “toutes catégories”. Il a à ce jour six titres européens. Et quelques mois plus tard, il decrochera le titre mondial toutes catégories.

En revenant des championnats du monde de Rio de Janiero en 1998, il est nommé au grade de Chevalier dans l'Ordre National du Mérite par Jacques Chirac pour sa brillante réussite dans le domaine sportif et aussi pour sa lutte contre la drogue et la délinquance.

Après avoir gagné encore une fois le titre de champion du Monde “toutes catégories”, il décide de mettre fin à sa carrière de sportif de compétition.

Il entraînera ensuite l'équipe nationale des U.S.A, de Grèce et enfin de France. En novembre 2001, il est nommé Représentant Mondial des athlètes par le Fédération Mondiale de Karaté.

Il quitte ses fonctions d'Entraîneur National des Equipes de France trois mois plus tard et il sera promu Officier de l'Ordre National du Mérite par le Président de la république. Il est maintenant 6 dan et parcourt le monde pour pouvoir apporter son savoir-faire aux futurs champions de kumite.

Le stage m'a permis de faire des réels progrès au kumite et de rencontrer un champion hors-norme de Karaté.

À bientôt :)

Emiloulie

Saturday, March 3, 2012

À ma chère Mamou.

Ma chère Mamou,

Aujourd'hui est un grand jour ! Aujourd'hui c'est la fête des grand-mères et donc une très bonne raison pour te dire combien je t'aime. Il faut que je te dise ma chère Mamou tu es toujours dans mon coeur et tu mérites plein de bohneur. Et en ce jour spécial je pense à toi et à tous nos souvenirs ensemble.


Je me souviens toujours de nos soirées à écouter France Bleu Bourgogne et de chanter avec toi tous les tubes comme par exemple Renan Luce ou même Jonny Hallyday. Que je t'aime qu'il disait ! Et d'entendre "Evelyne" à la Compil' entre chaque chanson et de rire ou de pleurer avec elle.

Je me souviens de tous les bouillons que nous avons faits ensemble en papotant de tout et de rien. Et quand je pars on se dit adieu bien que l'on se reverrra dans quelques heures.

Quand nous allons chez toi et Papi, j'aime bien regarder "le ptit slam" et après les "Chiffres et" . Et puis ensuite, on boira le 'pero avec un peu de cassis et pour toi ce sera du mou.

J'aime bien ta salade que tu nous prépares à tous les repas sans fautes et ta sauce qui m'a enfin fait aimer la laitue !

J'aime bien aussi tes petits mots dans le calendrier car ça me fait bien rire et comme ça on n'oubliera jamais toutes les choses que nous avons faites ensemble.

J'aime également regarder avec toi les anciennes photos de tous ces voyages en famille comme par exemple celui du Japon. On s'était bien amusé, rappelle-toi avec les baguettes "magiques" !
Ou bien quand nous avons fêté mon anniversaire et que tu avais fabriqué des petits paquets cadeaux que tu avais ensuite attachés sur le fil à linge pour une super partie de pêche.
Ou encore quand nous sommes allés à ce joli lac nous baigner et que nous nous sommes promenés en pédalo pour ensuite déguster un bon repas dans ce petit resto.
Tous ces bons souvenirs qui défilent dans nos mains à ces moments là, ces images de nos petites aventures ensemble, je les garde auprès de moi.

Et bien sûr il ne faut pas oublier nos petites excursions tous les matins pour aller chercher le pain. Dis moi on prend le maille cette fois-ci ou la grande rue ? Et puis durant le chemin tu me laisses toujours manger un petit morceau de la "banette bien cuite" quand j'en ai envie.

Ah vraiment ma Mamou, je t'adore ! Tu es un beau sourire dans ma vie et toutes tes petites idées de génie, tous tes jeux de mots je les adore aussi. Celui qui a inventé la fête des grand-mères devait en avoir une aussi géniale que toi mais ça, je dois avouer j'en doute.

Alors voilà de là où je suis je t'envoie tous mes petits bisous et bien sûr de gros calins pour te remercier d'être la meilleure, l'unique et la plus top des Mamous !

Comme j'ai deux supers grand-mères je n'oublie surtout pas ma Maminette chérie. Noé t'a écrit un super poème aussi.


Emiloulie

Friday, February 17, 2012

Aie espoir !



Quand le monde s'échappe de tes mains
Et que seulement la douleur se déchiffre dans tes yeux,
Que tu te sens seul, que tu as peur de demain
Et chaque seconde qui passe te rend juste plus malheureux,

Aie espoir !

Quand la vie ne te dis plus rien,
Et qu'au plus profond de toi-même tu te demandes
Si ce cauchemar un jour s'arrêtera.
Que tous les remords et pleurs se succèdent sans fin,
Et que le bonheur disparaît, ainsi que la joie

Aie espoir !

Car il y a toujours un moyen,
Même si la route est longue et dure
Ne te laisse jamais tomber plus bas,
Et laisse ton avenir s'écrire devant toi.
Le bonheur n'est pas si loin que tu le penses,
et les gens qui t'aime non plus d'ailleurs.
Si tu te lèves et que tu laisses un sourire orner ton visage,
Alors crois moi, rien ne pourra t'arrêter,
rien ne pourra t'enlever ce courage !






Emiloulie

La victoire sur L'Annapurna.


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Bonjour à tous !
Pour cette semaine, je vais vous parler premièrement de mon arrière grand-oncle, Marcel Ichac surnommé "Matha" dans notre famille. Ensuite je vous parlerai plus particulièrement de son film Victoire sur l'Annapurna. Ce long métrage, qui a non seulement marqué le documentaire de montagne à jamais, a aussi montré une aventure aussi dure psychologiquement que physiquement.

Marcel Ichac

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Marcel Ichac, né le 22 Octobre 1906 à Rueil-Malmaison en Hauts-de Seine, est un célèbre explorateur, alpiniste mais aussi un photographe et enfin un grand réalisateur de long-métrages. Marcel Ichac est d'ailleurs considéré "comme le plus grand spécialiste de films de montagne en France et peut-être dans le monde" dans le dictionnaire des cinéastes par Georges Sadoul.

Après des études à l'École Nationale des Arts Décoratifs de Paris, Ichac devient en 1924 journaliste et publicitaire. C'est à l'âge de 20 ans qu'il découvre la montagne et commence l'alpinisme. Puis, en 1934, il aborde le cinéma en tant qu'amateur après avoir acheté une caméra allemande portable chez un brocanteur. Comme elle était légère, ll pouvait l'emmener partout avec lui et il commenca à filmer les montagnes. Après un moment, ses talents en tant que cinéaste furent reconnus par des grands connaisseurs et le cinéma devint une passion pour Marcel Ichac pour finalement devenir plus tard son métier.

Il a donné un nouveau souffle au cinéma documentaire grâce à sa volonté de faire des films documentaires purement authentiques, tournés sur place dans des conditions réelles et en n'utilisant aucun trucage ou mise en scène. Marcel Ichac voulait faire rentrer le spectateur dans la peau de l'alpiniste pour faire comprendre les émotions de ce dernier. Il voulait également tourner des scènes spectaculaires mais aussi d'une grande beauté pour pouvoir rivaliser avec les films de fictions.
Marcel Ichac a réussi à faire de très belles oeuvres en liant qualités sportives et qualités artistiques.

Pour réaliser ces documentaires, il a dû suivre les alpinistes dans leurs aventures. et grâce à cela il a visité le monde entier. En effet, il a fait partie des deux premières expéditions françaises à l'Himalaya.

La première en 1936 menée par Henri de Ségogne dont il rapportera le film "Karakoam" qui "fera date dans l'histoire des relations entre le cinéma et la montagne" (Le Cinéma, Larousse, 1966). La deuxième en 1950, qui ammenera à la réalisation de "Victoire sur l'Annapurna".
Il a aussi réalisé le premier reportage jamais tourné sur les lieux saints en Islam : Pèlerinage à La Mecque. Marcel Ichac est aussi allé au Groenland durant les expéditions de Paul Emile Victor.
Mais il ne s'est pas limité aux paysage qu'offrait la Terre , il a aussi participé à des expéditions sous-marines. Marcel Ichac était un grand ami de Jacques Cousteau dont la famille de celui-ci avait trouvé refuge à Mégève après l'armistice de 1940. Les deux garçons devinrent tous deux des intrépides aventuriers, l'un dans les montagnes et l'autre au fin fond des océans. Marcel Ichac a donc accompagné son ami Jacques Yves Cousteau dans plusieurs de ces campagnes, comme celle de la Calypso en Méditerranée, à la mer Rouge, au Pacifique et même au lac Titicaca au Perou.

Marcel Ichac gagna un Oscar du meilleur court-métrage en 1964 pour "La rivière du Hibou". Mon Papa l'a vu sur son manteau de cheminée en lui rendant visite qunad il était étudiant à Paris.

À la fin de sa vie, à l'âge de 70 ans, la haute montagne lui fut fermée. Il se lança alors dans la marche à pied et la marche de grand fond et il participait régulièrement au 100km de Millau. Il courut aussi le marathon de New-york où il gagna, en 1986, la 1ère place dans la catégorie "diamond age" (les plus de 80 ans).

Il mourut à l'age de 87 ans le 9 avril 1994 en laissant derrière des centaines de photographies, une cinquantaine de films en tant que réalisateurs et en révolutionnant le cinéma de la montagne.

Voici quelques unes de ces plus célèbres oeuvres :
-Karakoram : 1937
-Tempête sur les Alpes : 1945
-Les Étoiles de Midi : 1959
-Et bien sur : Victoire sur l'Annapurna, 1950



Victoire sur l'Annapurna

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Victoire sur l'Annapurna
est donc un film de Marcel Ichac sur la montée de l'Annapurna en 1950. Cette expédition française, dirigée par Maurice Herzog était composée de : Louis Lachenal, Jean Couzy, Marcel Schatz, Lionel Terray, Maurice Herzog, Francis de Noyelle, tous des alpinistes, Gaston Rebuffat, un grand guide montagnard, Jacques Oudot, médecin et chirurgien de l'équipe et bien sur Marcel Ichac.
Elle fut une véritable aventure car c'était la première fois que l'homme grimpait un sommet de plus 8000 mètres comme l'Annapurna en comptait 8 091.
En plus, l'Himalaya venait juste d'être ouverte aux étrangers (depuis 1949) et la géographie de ces régions était encore peu connue. L'équipe disposait donc de cartes inexactes et était confrontée aux lacunes de ces dernières.

Cette expédition fut vraiment un tournant pour l'histoire de l'alpinisme. Maurice Herzog et Louis Lachenal ont souffert et ont failli mourir des centaines de fois. Mais quel réjouissement en atteignant le sommet de l'Annapurna le 3 juin 1950. ! Ils avaient réussi à battre un record impressionnant et celui-ci ne fut pas vaincu pendant trois ans jusqu'à la ascencion du Mont Everest.
Après avoir pris des photos de la splendide vue qui s'offrait devant eux, les deux alpinistes s'engagent sur le chemin de retour. À la tombée de la nuit ils retrouvent leurs collègues Lionel Terray et Gaston Rébuffat au campement V. La descente qui suiva le lendemain fut la plus dure pour l'équipe. En effet, les alpinistes se perdront dans le brouillard et doivrontt se construire un bivouac au dessus d'une crevasse à 7000m d'altitude. Il vont également être pris dans une avalanche et vont souffrir de gelures et d'ophtalmie des neiges (kerato-conjonctivite (yeux rouges et douloureux) que l'on a en montagne quand il y a de la neige. Elle est provoquée par la réflexion de la lumière du soleil sur la neige et peut ammener à une cécité transitoire).
Après avoir vaincu tous ces malheurs, ils réussirent à rejoindre les autres membres de l'expédition qui les aideront jusqu'à leur arrivée à Katmandou.

Malgré les prix qu'ont payé Louis Lachenal et Maurice Herzog, ils seront élevés au niveau de véritable héros en France. En effet, ces hommes ont enduré bien des malheurs mais sont revenus vivant de cette aventure grâce au courage et à la volonté que ces alpinistes ont eu tout au long de cette expédition.
La film que Marcel Ichac a fait sur cette ascencion a pu montrer au monde entier leur aventure et a aussi révolutionné le documentaire de la montagne. Les hommes au quatre coins de la Terre ont pu comprendre les souffrances, les malheurs mais aussi le réjouissement d'avoir accompli un exploit des alpinistes

Grace à cette aventure, les portes de l'Himalaya ont été ouverte et
c'est Marcel Ichac qui s'est occupé de dresser la première carte des massifs de Dhaulagiri et de l'Annapurna.

Durant cette expédition, on peut noter aussi des exploits dans le domaine scientifique. Marcel Ichac a rammené des prélèvements qui ont pu révéler des fossiles d'ammonites.


les membres de l'expédition


Personnellement, je suis en admiration devant ces hommes qui ont bravé tant de danger pour pouvoir atteindre leur but, mais je suis aussi impressionnée par Marcel Ichac qui a donné un nouvel élan au monde du documentaire de la montagne.

PS : ceci est mon 150eme blog, que je dédie donc à mon arrière grand-oncle.

À bientôt
Emiloulie