Friday, June 26, 2009

Quelque histoires de timisoara

Mathaus Heimerl est le premier propriétaire d'une imprimerie à Timisoara. Il a été l'éditeur du premier journal de Timisoara qui s'appelle "Temeswarer nachrichten" qui veut dire "Le journal du soir de Timisoara". C'était le premier journal au Banat, le premier journal allemand du centre/est de l'Europe et le plus vieux journal sur le territoire roumain d'aujourd'hui.

En 1883, l'Orient express est lancé, passant par le Banat : Szeged-Kikinda-Jimbolia-Timisoara-Caransebes-Orsova.

L'équipe de football de Timisoara baptisée "chinezul" qui veut dire "souverain" a été fondé par Pal Kiniszi en 1910. Ils ont gagné 6 fois de suite le championnat national de Roumanie entre 1921-1927. Sur le drapeau il y a un moulin de pierre car celui qui a fait l'équipe et un meunier.

"Lupoaica" veut dire la louve en Roumain. Le 23 avril 1926, devant plus de 1000 personnes, une copie de la louve à été mis en place sur la place de la victoire à Timisoara. C'est un cadeau du conseil municipal de Rome. La statue est sur une colonne de 4,96 m de haut.

en 1947, l'opéra national de Timisoara ouvre ses portes pour la première fois avec le célèbre opéra d'Aida de verdi. Le directeur du musée qui est un chanteur d'opéra t il à chanté avec la fameuse cantatrice Monserat Caballe est un emblème de l'opéra

"Mecipt 1" est le nom du premier ordinateur construits à Timisoara en 1969. Ce sont les initiales de "machine électronique à calcul de l'institut de Timisoara" construit par Iosif Kaufmann et l'ingénieur William Lowenfeld.

Laszlo Tokés est un prêtre de l'Église reformée hongroise. En mai 89 il a écrit une lettre demandant de l'aide à l'évêque d'Oradea qui à été lue à la radio.Il à été harcelé puis on lui a demandé d'évacuer son domicile. Les gens, apprenant celà, lui sont venus en aide (environ 200 personnes) et des slogans anti Caucescu ont été lancés : c'était le début de la révolution.

Thursday, June 4, 2009

Etre un directeur de musée des Beaux Arts à Timisoara


Cette semaine, pour mon défi hebdomadaire, je devais choisir une personnalité de Timisoara à interviewer. J'ai choisi Mr Marcel Tolcea, directeur du musée des Beaux Arts, place de l'Union à Timisoara.
C'était assez facile parce qu'il est aimable et parle un excellent Français.
Voici l'interview que j'ai réalisé à propos de son métier en exclusivité et en intégralité.

Emilie : Bonjour je m'appelle Emilie Artru et je suis avec Mr Marcel Tolcea, directeur du musée des Beaux Arts de Timisoara qui nous a fait le plaisir de nous recevoir dans son bureau.
Bonjour Monsieur.

Marcel Tolcea : Bonjour, Mademoiselle.

E : En quoi consiste exactement le métier d'un directeur de musée ?

M. Tolcea : Le métier de directeur est un métier très difficile parce qu'il est en même temps un homme qui se charge des problèmes économiques et qui gère aussi les problèmes artistiques, les relations de la vie culturelle donc beaucoup de problèmes et c'est un métier qui se déroule pendant toute une journée entière. Le métier de directeur d'un musée d'art commence dans la matinée et finit à la fin de la journée. En même temps administrateur, en même temps homme d'art, en même temps relation publique, en même temps psychologue pour ses collègues, en même temps un appui pour les gens qui viennent ici et veulent faire quelque chose d'important dans les beaux arts.


E. : Qu'est ce qui vous a poussé à devenir directeur de ce musée ?

M. Tolcea : Mon métier principal est professeur, j'enseigne le journalisme à la faculté de communication, philosophie et science de la communication. Je suis présent dans le domaine des Beaux Arts depuis deux décennies et demie, j'ai écrit quelques livres sur la peinture de quelques artistes de Timisoara et du département de Timis, puis, un autre livre sur les symboles. Donc, voilà des domaines comme ça. Puis à la fin de l'année 2005, on m'a proposé de devenir conseiller de Mr. Ostaficiuc, président du conseil départemental Timis et ensemble on a élaboré une stratégie culturelle pour le département. Un des plus importants points était de créer un département d'art dans le cadre du musée Banatul, à proprement dit un musée indépendant. D'autant plus, qu'on attendait l'inauguration de ce splendide bâtiment qu'est le palais baroque. Puis il y a eu un concours et, c'est comme ça que je suis devenu directeur du musée.


E. :Quelles sont les principales qualités pour être un bon directeur ?

M.Tolcea : Pour cela, il faut demander à mes collaborateurs ! Je pense que la première qualité est d'avoir l'esprit ouvert, d'être audacieux et d'avoir un sens de la communication. Car le directeur d'un musée d'art est un personnage public qui fait communiquer tous les canaux de la vie publique, entre le milieu économique, artistique et bureaucratique.


E : Quelle formation avez -vous suivi ?

M. Tolcea : Ma formation est philologue, j'ai fait mes études en langue et littérature roumaine et française puis ... avant la révolution de décembre 89 le journalisme n'était que de la propagande communiste et il n'y avait pas d'étude à proprement dit de journalisme. J'ai eu pas mal de bourses, de programmes. J'ai collaboré avec le conseil de l'Europe pendant quatre années et j'ai fait mes études, mon doctorat ès lettres sur le fameux écrivain Rouman, Mircea Guénon, et sur l'oeuvre de René Guénon.


E.: Depuis combien de temps êtes-vous directeur de ce musée ?

M. Tolcea : 3 ans.


E.: Que préférez-vous dans votre travail ?

M. Tolcea : Me promener dans le musée et .... assister aux vernissages (rires).


E. : Combien de personnes travaillent dans le musée ?

M. Tolcea : 60 personnes, 50 personnes et 10 collaborateurs.


E. : Quels métiers exercent-elles ?

M. Tolcea : Conservateur, muséographe, relation publique, le département économique et le département administratif.


E. : Savez-vous combien il y a d'oeuvres exposées dans le musée ?

M. Tolcea : Bien sûr ! Il y en a à peu près 323.


E. : Comment avez-vous eu la superbe collection Baba ?

M.Tolcea : C'était une donation. Cornelui Baba a voulu laisser sa collection au musée d'art au moment où il y aurait un endroit adéquat pour sa collection.


E. : Est-ce que vous intervenez dans l'acquisition des oeuvres ?

M. Tolcea : Non presque pas. Il y a des commissions scientifiques qui sont formées de muséographes et de conservateurs. C'est vrai que je vérifie que l'acquisition des oeuvres d'art soit faite correctement mais moi je ne peux pas intervenir. Je ne me mêle pas de l'activité scientifique des muséographes. C'est mon goût mais je ne peux rien faire car le goût n'est pas un jugement de valeur


E. : Quel/le est votre artiste ou oeuvre préféré/e dans le musée ?

M. Tolcea : C'est un tableau de Baba . il y a 2 paysans qui se reposent. Je pense que c'est un des plus beaux tableaux sur un thème qui n'est pas vu à première vue. C'est une toile qui représente l'amour dans le sens profond du terme. Des personnages qui s'endorment sur la terre.


E. : Au revoir et merci

M. Tolcea : Merci a vous.

Mr Marcel Tolcea a un blog. Il s'appelle La Tolce Vita.

Monday, June 1, 2009

Spaghetti al ton


Recettes pour 4 personnes
Préparation : 10 minutes
Cuisson : 8 minutes

Ingrédients
400g de spaghetti
1 boite de thon
2 petites tomates
basilic
sel

1. Faire bouillir une grande casserole d'eau avec du sel et faire cuire les pâtes 8 minutes pour qu'elles soient aldente.
2. Pendant la cuisson des pâtes, laver et couper en cube les tomates. Égoutter le thon et l'émietter. Mélanger les tomates et le thon.
3. Égoutter les pâtes, les remettre dans la casseroles p\et y ajouter le thon et les tomates.
4. Parsemer de basilic ciselé et servir immédiatement.

Je vous conseille de rajouter de la sauce tomate et pour ce qui n'aime pas le thon vous pouvez changez avec du saumon.