Sunday, April 15, 2012

Le Titan et le Titanic, deux bateaux promis au même destin tragique



Bonjour à tous !
Depuis quelques temps, le film "TITANIC" de James Cameron vient de sortir en 3D au cinéma. Avec mes amies, nous sommes allées le voir au Mall de la ville. Je n'avais jamais vu ce film auparavant et je dois dire que j'ai passé un très bon moment, même si la seule chose en 3D était les sous-titres.

Enfin bref, je me demandais pourquoi le "TITANIC" ressortait au cinéma plus de 15 ans après sa premìere sortie. En parlant avec mes parents je me suis rendue compte que cela faisait exactement 100 ans que le célèbre bateau "insubmersible" avait coulé. En même temps, mon père m'a parlé de cet autre bateau appelé le Titan. Pour mon blog de la semaine je vais donc vous parler de celui-ci en vous expliquant les liaisons qu'il a avec le Titanic.

Le naufrage du Titan est en fait un roman de Morgan Robertson écrit en 1898 sous le titre de "Futility" traduit par "Futilités" en français. Le livre raconte l'histoire d'un bateau nommé Le Titan, qui va couler lors de son voyage dans l'océan Atlantique. Ce qui est très marrant à propos de ce livre, c'est que l'on retrouve plusieurs similitudes avec la fameux bateau Le Titanic, bien que le roman fut écrit quatorze ans avant le terrible accident.

Les Similarités du Titan et du Titanic.

- Les deux bateaux étaient supposés être insubmersibles.

Le Titanic était un bateau luxueux, faisant presque 270 mètres de long et 28 mètres de haut . Il était décrit comme un bateau "insubmersible".
De son côté le Titan, plus grand bateau créé par l'homme, avait une longueur de 243 mètres et était lui aussi considéré comme "insubmersible"

- Les bateaux de sauvetage.
Une des raisons du nombre si important de morts durant le tragique accident fut le manque de bateaux de sauvetage à bord.
En effet, le Titanic n'en possédait que 20, un nombre trop insuffisant ne pouvant, hélas, sauver moins de la moitié des personnes sur le bateau.
Le Titan, quant à lui, avait également trop peu de bateaux de sauvetage (24 en tout), le nombre minimum que la loi autorisait et qui ne pouvait transporter que la moitié des voyageurs.

- La vitesse du bateau
Le Titanic et le Titan, durant leur accident, allait à peu près à la même vitesse : 23 noeuds pour le premier et 25 noeuds pour le deuxième.

- L'endroit et la date du naufrage.
Le Titanic a fait naufrage le 14 Avril 1912 dans l'Océan Pacifique à environ 640 kilomètres (400 miles) de Terranova.
De son côté, le Titan a coulé dans l'Océan Atlantique, au large de Terre-Neuve (en gros Terranova).

- Les deux bateaux supposés "sans risque de naufrage" ont tous les deux coulé. Et les deux accidents ont été causés par une collision avec un iceberg. Étrange non ?

- On peut aussi noter que les deux capitaines des bateaux portaient le même nom de famille : Smith.

Toutes ces similitudes peuvent nous surprendre. Comment un écrivain aurait pu savoir ce qui allait se passer 14 ans plus tard ? Bien sûr, les deux histoires, l'une ficitve (le Naufrage du Titan est un livre) et l'autre réelle (le Titanic a malheureusement coulé pour de vrai), présentent aussi des différences.
On peut noter par exemple le fait que la collision entre l'iceberg et le Titanic ne s'est pas déroulée dans les même conditions et pour les mêmes raisons que celle entre l'iceberg et le Titan. Ou bien encore le nombre de survivants des deux naufrages est totalement différent : 705 personnes pour le Titanic contre 13 pour le Titan. Le Titanic allait aux États-Unis depuis l'Angleterre alors que le Titan naviguait dans la direction opposée. C'était le premier voyage du Titanic alors que le Titan avait déjà effectué plusieurs voyages auparavant. Enfin, le vrai bateau possédait 2 soeurs jumelles alors que le bateau fictif n'en avait aucune.


Voilà ! J'éspère que toutes ces petites infos vous ont plu et je vous dis :
À bientôt !
Émiloulie

Monday, April 9, 2012

Stage de kumite avec Christophe Pinna !



Bonjour à tous !

Après une longue absence (malheureusement j'ai beaucoup de travail :/) me revoilà enfin pour un nouveau blog sur nos aventures.

Depuis quelques temps, nous consacrons tout notre temps, Noé, Maman et moi au Karaté. Stages, compétitions, entraînements... tout y passe. Tous les weekends, nous sommes en train de faire des mawashi geri ou des Enpi pour progresser.

Pendant un de nos weekends "karateiens", nous avons participé à un stage assez particulier. En effet, Christophe Pinna, un grand champion français de Kumite est venu rendre visite à notre jolie ville de Timisoara. Bien sûr, nous n'allions pas rater une occasion comme celle-ci. Un champion de Karaté français en Roumanie qui fait ça ne court pas les rues. Donc nous avons participé, Maman et moi, à quatre entraînements (1 pour Maman et 3 pour moi) de deux heures chacun pour apprendre des techniques de kumité.

Tout d'abord, je pense qu'il faut que je vous explique ce qu'est le kumite.



Au Karaté il existe trois parties différentes : le kihon (ou les bases), le kata (ou les enchaînements de mouvements) et finalement le kumité. Cette partie consiste à faire des combats avec un adversaire réel, à l'inverse du kata où l'on se bat contre un adversaire imaginaire.

Pour marquer des points, il faut effectuer une technique correcte sur ton adversaire. Bien sûr, il existe des règles précises pour pouvoir avoir le point.
La première est celle du contact. Pour marquer, il faut toucher l'adversaire sans que celui-ci se fasse mal.
La deuxième consiste à taper à des endroits précis. Il est strictement interdit de taper au cou et à toutes les parties du corps en dessous de la ceinture au kumite. Pour marquer, il faut soit viser la tête, l'abdomen ou le dos.
La troisième est celle de la limite du tatami. Les combattants n'ont pas le droit de sortir de la zone de combat.
Si l'une de ces deux règles est enfreinte, alors le combattant aura un avertissement nommé "Chukoku". En compétition, au bout de quatre avertissements, le karateka est disqualifié.

Il faut également avoir un equipement spécial pour pouvoir faire du kumite. Les deux adversaires se verront attribuer une couleur spécifique : le rouge (AKA) ou le bleu (AHO). Le combattant qui sera AHO, devra porter une ceinture bleue et des gants bleus. Celui qui sera AKA devra porter une ceinture et des gants rouges.
Pour se protéger, les adversaire auront différentes protections : des protèges-dents (obligatoire), des gants de protection (obligatoire), un protège-poitrine pour les filles (obligatoire), des protèges tibia (pas obligatoire).
Il faut aussi noter que les filles n'ont pas le droit de porter des boucles d'oreilles ni des barrettes.
Le match se déroule sur 1 à 2 minutes suivant l'âge et le sexe des combattants.
Il y a trois arbitres pour un match : deux sur le tatami et un en dehors servant à départager les deux autres arbitres s'ils ne sont pas d'accord. Au kumite, les techniques utilisées sont beaucoup plus restreintes qu'au Kata ou au Kihon pour des raisons de sécurité.

Maintenant que vous en savez un peu plus sur cette partie du karaté, je vais vous parler un peu de Christophe Pinna.

Né le 18 Mars 1968, il débuta le Karaté très jeune, à l'âge de cinq ans. Son rêve était de devenir le meilleur karatéka du monde. À 17 ans, il devient champion de France junior et durant son stage militaire au bataillon de Joinville, il devient champion de France et d'Europe juniors ainsi que champion de France militaire.

Après avoir encore gagné de multiples titres, il arrivera enfin à Alger en 1993 à décrocher son premier titre mondial et remporter le Coupe du monde. Il gagnera aussi le titre de champion du monde par équipe en Malaisie (1994) avec la France. Il renouvellera cet exploit deux ans plus tard à Sun City.

Christophe Pinna rentrera véritablement dans l'histoire du Karaté le 4 mai 1997 à Ténérife en gagnant pour la troisième fois le titre de champion d'Europe “toutes catégories”. Il a à ce jour six titres européens. Et quelques mois plus tard, il decrochera le titre mondial toutes catégories.

En revenant des championnats du monde de Rio de Janiero en 1998, il est nommé au grade de Chevalier dans l'Ordre National du Mérite par Jacques Chirac pour sa brillante réussite dans le domaine sportif et aussi pour sa lutte contre la drogue et la délinquance.

Après avoir gagné encore une fois le titre de champion du Monde “toutes catégories”, il décide de mettre fin à sa carrière de sportif de compétition.

Il entraînera ensuite l'équipe nationale des U.S.A, de Grèce et enfin de France. En novembre 2001, il est nommé Représentant Mondial des athlètes par le Fédération Mondiale de Karaté.

Il quitte ses fonctions d'Entraîneur National des Equipes de France trois mois plus tard et il sera promu Officier de l'Ordre National du Mérite par le Président de la république. Il est maintenant 6 dan et parcourt le monde pour pouvoir apporter son savoir-faire aux futurs champions de kumite.

Le stage m'a permis de faire des réels progrès au kumite et de rencontrer un champion hors-norme de Karaté.

À bientôt :)

Emiloulie