Saturday, July 25, 2009

LE BAD MINGTON

Elodie prend le volant
Elle essaie désespérément
De l'envoyer de l'autre côté
Sans jamais y arriver !

Emilie exaspérée lui crie
" Mais que fais-tu ?
- J'essaie de l'envoyer ! "
Lui répond la malotrue .

Finalement Elodie réussit à l'envoyer
Mais, manque de bol, elle ne sait pas viser
Et le volant se retrouve dans la haie
Comme les 3000 autres déjà lancés.

Après des efforts et des épines dans les pieds
Le volant est enfin lancé
Par une Elodie étonnée
Mais il n'est pas renvoyé
Car l'autre l'a raté.

Enfin Papa est arrivé
C'est fini de rigoler
On va encore se prendre une raclée
Comme toutes les soirées ...

LE CANOE

Marchant vers le port
En compagnie d'une pagaie
C'est parti pour le sport
Allons faire du canoë.

Après avoir défait
Cadenas et chaînes en quantité
Le canoë est enfin prêt
Je peux enfin m'installer

Mon amie me rejoint en nageant
Elle s'empare de la pagaie
Se met dans le canoë
Et pour gagner le large rame vigoureusement

Le kayak glisse sur l'eau bleutée
Doucement pour ne pas chavirer
Maintenant nous sommes à la bouée
On en profite pour se baigner

Soudain passe un canard
A cause de lui, les puces sont nées,
Elles nous piquent les mollets
Et font fuir tous les trouillards

On remonte finalement
C'est à moi de ramer
Mais la maladresse me prend
Le canoë tangue avant de chavirer

Nous nous retrouvons à l'eau
On ne fait que rigoler
On retourne notre bateau
Et rentre à l'échelle qui fait mal aux pieds.

Wednesday, July 1, 2009

Ma chère Alice...

Ceux qui disent que la vie est un long fleuve tranquille
N'ont jamais dû vivre une idylle.
Car avant d'être heureux il y a toujours un combat
Avant une vallée, il y a toujours des hauts et des bas.
On grandit, on vieillit et permettez-moi de m'arrêter sur ce sujet-là ...

Moi, qui suis jeune et qui ai un avenir que personne ne prédit,
Ça me fait du mal de voir ces personnes avec des maladies,
Ça me fait du mal de savoir que ces gens, qui ont été toute leur vie des amis,
Doivent subir les conséquences de nos actes, non sans soucis.

Mais, c'est alors que je suis allée dans les Jardins d'Alice,
Une maison de retraite où on trouve plein de malice,
Où les vieilles dames retrouvent une seconde jeunesse,
Une maison où on peut toujours trouver de la tendresse.
C'est là que mon arrière grand-mère goûte au bonheur de la vie
Où on l'a sortie du pire enduré pendant quelques jours et quelques nuits.

Et moi, je dis merci à ces personnes
Qui font passer les autres avant eux
Qui savent toujours donner le mieux.

Emilie Artru